Le militant Rdpc (rassemblement démocratique du peuple camerounais, parti au pouvoir) et 1er adjoint au maire de Yaoundé VI vient de faire une autre sortie sur les réseaux sociaux par une tribune libre dont voici la teneur :
« Sommet de Lyon: La Bas comme quatrième fléau. La Garde Présidentielle passe la B.A.S à tabac.
Dirigeants, scientifiques et des organisations internationales étaient à Lyon (France) pour parler de la lutte contre le Sida, le Paludisme et la tuberculose. Le Cameroun avait, en plus, un quatrième fléau, aussi pernicieux et ravageur : « la Brigade anti-Sardinards ».
A pandémie violente, thérapie violente
Qui pourrait encore émettre des doutes sur les capacités athlétiques des éléments de la garde présidentielle? On les connaissait dans la Kalachnikov et la Merlin 444. On les a découvert à Lyon dans la bagarre à mains nues et au corps à corps. On dirait qu’ils avaient bouffé du lion à Lyon. Quel punch! Un cocktail explosif d’arts martiaux: Boxe, Judo, Karaté, lutte traditionnelle; plus un peu de catch. Les ant-sardinards en ont consommé sans modération à Lyon. Il y en a eu pour tous: Ashi barai, Araïgochi, uppercuts, directs, savates… La légion GP a sauté sur la Bas. Cette dernière ne l’oubliera pas, avant sa prochaine promenade aux alentours d’un hôtel où logera le chef de l’Etat en Europe. Le bilan est spectaculaire chez les anti-sardinards: 12 mâchoires cassées, 05 crânes brisés, 03 pieds cassés, 14 contorsions de jambes; 09 bras cassés; 24 traumatismes crâniens. Rien à signaler dans la garde de Paul Biya. Ce n’était qu’une bagarre amicale, assure-t-on du côté de la Garde présidentielle. La vraie bagarre, ce sera pour la prochaine fois.
Une basse et honteuse attitude
Le temps des images des anti-sardinards d’Europe considérés comme des héros de la libération du peuple sur les réseaux sociaux est révolu. C’étaient les temps des illusions, des utopies et du mensonge. Quand certains camerounais, dit de la « diaspora », croyaient que Paul Biya, tel un rat palmiste acculé, allait sortir de son trou et se faire assommer par des chasseurs affamés de la Brigade anti-sardinards. C’étaient les temps de la manipulation et de l’intoxication. Quand d’autres camerounais croyaient que les urnes avaient quitté les bureaux de scrutin au Cameroun, pour s’installer sur les abords de l’hôtel Intercontinental de Genève et sur les trottoirs de New-York. Quand la présidentielle était déjà gagnée, par ce que l’argent des tontines venant du pays avaient été distribué à des sans-abris camerounais d’Europe.
Les images de Lyon ont flouté les autres images précédentes de la Bas.
Désormais, ce sont des images d’une bande d’individus, bêtes et méchants, sans logis ni pain en Europe. Des prétendus camerounais devenus des têtes à claques pour la garde du chef de l’Etat. Et la risée des camerounais qu’ils voulaient « libérer » de la « dictature autocrate kleptocrate gérontocrate sanguinaire et imbécilocrate » de Paul Biya.
La honte de qui ?
La honte de ces « camerounais » qui ont profité des camions à eau de la police lyonnaise, pour enfin prendre un bain. La honte de ces soi-disant camerounaises, qui ont été dénudées par les policiers, tirées sur le goudron comme des malades mentaux en crise, aux abords d’un hôtel de Lyon. Nul doute qu’ils sont atteints de Paludisme? Sinon, que faisaient-ils là ? Nul doute que ces femmes dont les images pathétiques et drôles circulent sur les réseaux sociaux sont des camerounaises sans papiers et… atteintes de Sida. Sinon, que faisaient-elles aux abords d’une rencontre internationale consacrée à la lutte contre le Sida? Nul doute que ces « camerounais de la diaspora » sont des malades de la tuberculose, échappés d’un sanatorium de Lyon. Sinon, que faisaient-ils à côté d’une rencontre internationale sur la Tuberculose?
C’est la honte de ceux qui croient qu’un permis de séjour en France s’obtient, au prorata du nombre de participations à ces rassemblements sauvages en Europe. De ceux qui croient que l’on obtient ses papiers, grâce à l’originalité des injures contre Paul Biya.
C’est ma honte aussi. Moi qui espérais tant de la diaspora. Cette diaspora où l’on a tant de camerounais de valeur : comme Fernand Beyene, brillant homme d’affaire, Ngahane, préfet en France, Amobé Mevegue, Alain Foka, Eric Tchinje, journalistes, Colonel Ebanga de la marine Française etc… C’est ma honte. Moi qui croyait que le Dialogue national, je dis le Grand dialogue national, était un antidote contre ce genre de fléaux. Des camerounais de la diaspora étaient au palais des congrès. Ils ont fait des propositions et ont été entendus. Loin de moi la sagesse de savoir ce qui sera fait de leurs propositions, et des promesses contenues dans les résolutions.
Je sais au moins une chose: ils ont été bien logés, bien nourris, bien blanchis pendant leurs séjours. Je sais qu’ils sont rentrés la tête pleine des réalités que vous vivons ici et dont ils n’avaient aucune idée; qu’ils sont rentrés les ventres pleins de bonne chair. Et les poches pleines. Un argent qui aurait pu mettre des toitures sur des salles de classes, dans des écoles publiques de centaines de villages du Cameroun. Mais, je suis heureux qu’ils soient venus au Grand dialogue national, pour voir le pays autrement que sur les réseaux sociaux. C’est la Diaspora Positive.
Lhomme lion à Lyon
Son Excellence, madame l’ambassadrice de bonne volonté de l’Onusida et présidente fondatrice de l’organisation humanitaire internationale Synergies Africaines, madame Chantal Pulchérie Biya était à Lyon (France). Son Excellence, le président de la République du Cameroun, monsieur Paul Biya, était à Lyon (France). La Diaspora racaille, Bas était dans la rue, comme toujours. Alors que la Bas cherchait de nouvelles formules pour ses basses manœuvres, un sage africain parlait à une jeune français sous les lambris dorés d’un salon huppé de Lyon. De quoi ont-ils parlé ? Du Sida, en français facile, c’est à dire de Maurice Kamto. Le taux de contamination de ce virus est inquiétant mais il demeure maîtrisé. La gratuité des préservatifs est nécessaire au vu du nombre de « kamtopositifs » récemment mis dehors et en circulation dans la nature.
De quoi ont parlé Paul Biya et Emmanuel Macron ? De Paludisme, bien sûr. Nétait-ce pas un des objets de la levée de fonds international. De ce Paludisme quest la crise anglophone. Une pandémie qui fait tant de morts, chaque jour un peu plus. Une maladie résistante à toutes thérapies préventives et curatives testées jusquici.
Et la Tuberculose alors ? Bien sûr que Paul Biya et Emmanuel Macron en ont parlé. Surtout de la forme camerounaise de cette maladie: La succession de Paul Biya. Elle fait maigrir les impatients. Elle fait tousser, des crachats purulents et nauséabonds, sur les réseaux sociaux. Elle donne de la fièvre et des pouffées de chaleur. Un campagne de dépistage gratuite et de prise en charge devrait être lancée bientôt. Pour soigner les tuberculeux. Entendez, ceux qui ont le souffle coupé et de violentes quintes de toux quand ils voient Paul Biya à la télé.
Et au sujet de la Bas, alors ? Cette quatrième maladie infectieuse qui s’est invitée à Lyon. Je compte sur la police lyonnaise en particulier, la police française en générale, pour la prise en charge des individus atteints de cette pathologie dévastatrice honteuse. Nous avons déjà assez de problèmes ici au pays. Nous voulons, par exemple, savoir quand et comment seront mis en place les résolutions issues du grand dialogue national. Cette incertitude nous préoccupe plus que la Bas attitude de certains camerounais en quête de permis de séjour en Europe. Nous voulons savoir qui a intoxiqué, dressé et excité des jeunes gens Bulus du Dja et Lobo dans le Sud, contre leurs compatriotes Bamouns et Bamilekés de l’Ouest à Sangmélima. A quelques pas du village du président de la République. Quelques jours seulement après le Grand dialogue national. Cela est plus important que les bassesses de certains camerounais de la diaspora.